Frits Lugt et ses successeurs ont sans doute été attirés par les qualités artistiques de la miniature qui « témoigne de tant de vie et d’art que la petitesse de l’objet se trouve en proportion inverse avec la quantité d’impressions qu’elle dégage ». Les considérations dynastiques ou documentaires qui président souvent à la constitution des collections de miniatures des demeures historiques, n’ont pas réellement joué de rôle ici, si ce n’est lorsque la figure dépeinte appartient au monde de l’art. La Fondation Custodia conserve par exemple le portrait de Margaret Lemon, la maîtresse d’Anthony van Dyck, peint par l’Anglais Samuel Cooper qui fut longtemps considéré comme le plus grand des miniaturistes.