Accueil Catalogues en ligne Sur le motif. Peindre en plein air 1780-1870 122. Jean-Charles Rémond (Paris 1795 – 1875 Paris) Paysage montagneux brumeux (ou Vue de Monticelli, près de Tivoli), 1829 Condisciple de Michallon (cat. 21) à l’École des Beaux-Arts, lauréat du Prix de Rome de paysage historique, Rémond fut pensionnaire à l’Académie de France à Rome de 1822 à 1825. Après son retour en France, il publia une série de lithographies basées sur ses études peintes en Italie et ouvrit un atelier très apprécié, que fréquenta notamment Rousseau (cat. 139, 140 et 141). Fervent partisan du travail sur le motif, Rémond continua à voyager, ramenant de ses différents périples en Italie, en Suisse et à travers la France, de nombreuses esquisses dont beaucoup furent vendues aux enchères de son vivant. Une inscription figurant au revers du châssis laisse penser que cette vue de montagnes dans la brume près de Tivoli fut exécutée en 1829. L’artiste fut certainement subjugué par l’atmosphère dramatique que généraient les pesants nuages amoncelés derrière la colline sur laquelle se perche le village de Monticelli. La touche est spontanée et la palette assez sombre se limite à des tons de gris et de verts auxquels s’ajoutent quelques nuances de brun qui éclairent le premier plan.
Condisciple de Michallon (cat. 21) à l’École des Beaux-Arts, lauréat du Prix de Rome de paysage historique, Rémond fut pensionnaire à l’Académie de France à Rome de 1822 à 1825. Après son retour en France, il publia une série de lithographies basées sur ses études peintes en Italie et ouvrit un atelier très apprécié, que fréquenta notamment Rousseau (cat. 139, 140 et 141). Fervent partisan du travail sur le motif, Rémond continua à voyager, ramenant de ses différents périples en Italie, en Suisse et à travers la France, de nombreuses esquisses dont beaucoup furent vendues aux enchères de son vivant. Une inscription figurant au revers du châssis laisse penser que cette vue de montagnes dans la brume près de Tivoli fut exécutée en 1829. L’artiste fut certainement subjugué par l’atmosphère dramatique que généraient les pesants nuages amoncelés derrière la colline sur laquelle se perche le village de Monticelli. La touche est spontanée et la palette assez sombre se limite à des tons de gris et de verts auxquels s’ajoutent quelques nuances de brun qui éclairent le premier plan.